Le patient davantage impliqué dans les soins grâce aux applications
Geplaatst op 05 mars, 2018 om 14:51L’utilisation d’applications dans le cadre des soins de santé a plusieurs avantages. Les applications permettent de stimuler le contact entre les patients et les prestataires de soins, de mieux assurer le suivi des patients par les prestataires de soins, mais aussi et surtout, de motiver davantage les patients à suivre le traitement prescrit. C’est ce qui est ressorti de l’évaluation finale des 24 projets pilotes relatifs à la santé mobile.
Maggie De Block, ministre de la Santé publique : « Tout le monde est bien conscient de l’utilité d’une application comme outil de soins pour le patient. Mais ce n’est pas l’application en soi qui fait la différence. L’utilisation de l’application doit se conformer à l’approche large des soins de santé telle que définie par les prestataires de soins. Cela a clairement été confirmé par les projets pilotes. »
Moins de complications
L’utilisation d’une application peut également comporter d’importants avantages en matière d’aspects économiques de la santé. Il s’est avéré que dans la pratique, c’était le cas pour environ la moitié des projets. Le nombre de consultations non planifiées était à la baisse, tout comme le nombre de journées de soins à l’hôpital, les médicaments étaient mieux adaptés, il y avait moins de situations d’urgence, moins de complications, etc.
La durée de six mois était trop courte pour pouvoir rassembler suffisamment de preuves cliniques, mais ce n’était de toute manière pas l’objectif des projets pilotes. Le but était de définir, à l’aide d’expériences pratiques à échelle limitée et dans un environnement sûr, quel encadrement il fallait prévoir pour pouvoir donner au plus vite une place officielle aux applications médicales dans nos soins de santé.
Rôle crucial du prestataire de soins
Deux projets ont été mis en suspens par les prestataires de soins concernés parce qu’il y avait un risque potentiel pour les patients, car il n’était par exemple pas clair pour le prestataire de soins pour quel patient il recevait une alerte. Cela confirme que les prestataires de soins jouent un rôle crucial dans la gestion de l’utilisation de ce type de technologie.
Chacun des 24 projets pilotes recevra un feedback individuel détaillé dans les prochaines semaines. La ministre De Block : « Les projets pilotes ont répondu aux attentes : aussi bien nous, en tant que pouvoirs publics, que les prestataires de soins et l’industrie avons pu en tirer des leçons dans la pratique. Ces informations nous permettront à présent de tracer le cadre réglementaire afin que la santé mobile puisse avoir une place officielle dans nos soins de santé. »