Une coopération transparente de la part de l’ensemble des parties peut mener à une solution pour la double cohorte d’étudiants en médecine
Geplaatst op 18 mai, 2017 om 14:26« Nous travaillons très sérieusement pour trouver une solution à la double cohorte d’étudiants en médecine, qui termineront leurs études en 2018 et auront besoin de trouver un stage. Il n’y a pas de solution unique ; je tiens plutôt compte d’une combinaison de différentes mesures. Et nous n’arriverons à une solution qu’à condition que tout le monde coopère de manière flexible et transparente, dans l’intérêt des étudiants et des patients », a déclaré Maggie De Block, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique.
En 2018, une double candidature de médecins achèvera ses études du fait qu’un gouvernement précédent avait décidé de faire passer la durée des études en médecine de sept à six ans. Dans le courant de l’année 2017, ces étudiants doivent choisir un lieu de stage, mais suite à la double candidature, il y a un risque de manque de places.
Le fait que la Communauté française n’ait pas respecté les quotas jusqu’à récemment ne fait que compliquer les choses.
Maggie De Block : « Notre priorité est avant tout de créer – temporairement des places de stage supplémentaires qui soient de qualité, et ce, dans l’intérêt des patients et de nos candidats en médecine, à qui nous devons offrir la meilleure formation possible. Mais il est difficile de s’y retrouver dans un dossier dont on n’a pas tous les chiffres exacts. Malgré que nous ayons insisté à maintes reprises, les facultés de médecine ne nous ont toujours pas transmis toutes les données concernant leurs réseaux de formation. Nous n’avons donc toujours pas de vue sur le nombre de places de stage réellement disponibles. »
La ministre souligne aussi que toutes les parties concernées doivent être disposées à discuter de toutes les possibilités, comme la constatation objective que le dossier des places de stage occupées par les stagiaires non UE pourrait contribuer à la solution.
La suppression des numéros INAMI 000 ne fait toutefois pas partie des possibilités. Les numéros INAMI 000 permettent aux médecins ayant suivi une formation de base d’avoir accès – bien qu’il soit limité – à la nomenclature. Ils peuvent ainsi faire des consultations et attester leurs prestations sans même devoir travailler sous la tutelle d’un autre médecin.
Enfin, la ministre De Block souhaite travailler à une partie financière de la solution, mais pour cela, il faut en contrepartie pouvoir disposer de chiffres réels ainsi que d’un plan solide avec des stages de qualité.